Images d'Istanbul

Turquie - Istanbul - Le 15 septembre 1996


Le Bosphore

Ce détroit sépare non seulement Istanbul, mais également le continent asiatique du continent européen. La corne d'or et le quartier des affaires se trouve côté Europe; l'autre partie d'Istanbul se trouve sur le côté asiatique. Chaque jour, les Stambouliotes prennent le bateau-bus pour aller d'un quartier à l'autre, d'un continent à l'autre.

Galata

La tour de Galata offre un magnifique panorama sur la Corne d'or, ce bras du Bosphore qui sépare les quartiers les plus modernes d'Istanbul (Taksim, Beyoglu) des quartiers les plus touristiques d'Istanbul, dans lesquels on peut visiter les vestiges architecturaux de l'Empire ottoman. Utilisée au XIVème siècle pour observer l'entrée du Bosphore, cette tour a aujourd'hui été transformée en bar et en night-club.

Le pont du Bosphore

Deux ponts relient l'Europe à l'Asie. Tout deux sont situés à Istanbul et enjambent, moyennant 100.000 livres turques (5 francs), le détroit. Assez hauts pour permettre le passage incessant des pétroliers qui arrivent de la Mer noire et se dirigent vers la mer de Marmara, ces ponts sont aussi assez larges pour permettre aux camions, bus et voitures de changer de continent.

Sultanahmet

Coeur historique d'une ville qui s'est successivement appelée Constantinople, Byzance puis Istanbul, ce quartier est dominé par le palais de Topkapi, résidence des Sultans jusqu'en 1839. Le musée Sainte-Sophie, la mosquée bleue et la mosquée Suleymaniye, le Grand bazar et le Bazar aux épices sont situés à quelques centaines de mètres les uns des autres, autant de chefs d'oeuvres architecturaux visités par plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année.

La mosquée bleue

Le bleu profond des faïences d'Iznik a valu son surnom à la mosquée de Sultanahmet. Construite au XVIIème siècle, la plus grande mosquée d'Istanbul marque l'apogée de l'architecture à dôme des mosquées construites sous l'Empire ottoman. Cette mosquée est la seule à compter six minarets, un record à Istanbul, où seules les mosquées construites à la gloire de la famille impériale peuvent compter plus d'un minaret, d'où les muezzins lancent cinq fois par jour en chantant leurs appels à la prière.

Le Grand bazar

Le Grand bazar est l'un de ces endroits qui perpétuent le mythe d'un Istanbul au coeur des mystères de l'Orient. Soieries, tissus, tapis et kilims, faïences, pierreries et bijoux d'or et d'argent... Il faut se promener dans ces ruelles couvertes, encombrées de marchandises et de vendeurs hâbleurs, pour imaginer ce que pouvait être l'Istanbul qu'ont découvert les Européens au XIXème siècle, époque où les touristes se nommaient Pierre Loti, Maurice Barrès ou Théophile Gautier, qui ont laissé de magnifiques textes sur Istanbul. Des textes qui font encore rêver des générations de voyageurs, malgré l'occidentalisation de la ville.

 

Patriotisme

Un croissant et une étoile sur fond rouge : le drapeau de la Turquie flotte partout. Au milieu des rues, devant les bâtiments officiels, dans les taxis, dans les stades de football. Avec chaque match, des vendeurs étalent les symboles de la Turquie dans les rues qui bordent les stades.

Délices turques

La cuisine turque ne se résume pas aux Döners kepab, de fines lamelles de mouton grillées, servies sur un lit de salade, avec du pain turc. Des petites échoppes aux grands restaurants, toutes les spécialités ont leurs charmes, des Gözlemes, crêpes moelleuses, fourrées de fromage ou de viande aux baklavas, pâtisseries au miel, fourrées de pistaches, de noisettes.

La rentrée

Prévue "début septembre", la rentrée des écoliers turques a été fixé au 16 septembre. Des files d'attentes se forment déjà devant les librairies : chacun veut son manuel scolaire. Débordés, les libraires ont empilé les livres à même le sol.

"L'ouest"

La publicité est arrivée avec le modernisme et l'occidentalisation : partout dans Istanbul, les pancartes et les panneaux d'affichage envahissent les rues. Marques de cigarettes américaines, voitures françaises, téléphones portables, la publicité reflète l'idéal d'une partie de la Turquie.

 

Le voile

Sur Istiklal, la principale artère commercante d'Istanbul, les filles en mini-jupe et T-shirt moulant croisent les filles voilées et couvertes de la tête aux chevilles et aux poignets. Depuis l'arrivée au pouvoir du Refah Partisi, les femmes voilées ne se cachent plus...

A l'heure de l'Islam

Autre signe d'évolution, les haut-parleurs diffusent les chants des muezzins depuis les minarets des mosquées de la ville. Cinq fois par jour, du levé du soleil jusqu'à la tombée de la nuit, les appels à la prière des mosquées parfois toutes proches s'entre-mêlent.

Premier pas en Asie

Sur les trois voies qui mènent à 100 km/h d'un continent à l'autre, le chauffeur de "Taksi" n'a pas voulu s'arrêter. Nous n'avons donc pas pu éviter les barres horizontales de la vitre arrière de la voiture. Mais pour notre passage de l'Europe à l'Asie, cette image n'est plus une photo, mais un document...


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